Al Qamar

Vidéo de Marielle Chabal 

Participation et interprétation : Juliette Séjourné

Palais de Tokyo (2019), Centre Pompidou (2023)

Crédit photo/vidéo Simon Bonanni

Al Qamar (2019), s’orchestre autour d’une fiction d’anticipation relatant l’érection d’une cité ultra-libertaire par les Halmens, communauté de hackeuses féministes. Ces dernières sont à l’origine d’une série d’attaques informatiques visant le système monétaire international et ayant abouti à l’effondrement du système capitaliste en 2024. Un temps de renouveau et d’expérimentation de modèles sociétaux, que Marielle Chabal nomme le « RESET », est ainsi rendu possible. La cité Al Qamar, qui tient son nom de la 54e sourate du Coran (« l’heure approche et la lune s’est fendue »), voit alors le jour en Palestine.

Le travail de Marielle Chabal repose sur une pratique transdisciplinaire et collaborative : pour Al Qamar, elle invite une centaine d’artistes, urbanistes, architectes ou acteurs et actrices du monde de l’art à construire avec elle la fiction.

Al Qamar est née du constat de la nécessité de repenser les bases de notre vie sociale, elle est le lieu d’une utopie. Fondée sur des valeurs féministes et sur un rejet de l’ancien système capitaliste, elle promet une possibilité de renaissance. Érigée sur une ancienne colonie israélienne, aux abords de Jéricho, elle semble néanmoins se heurter à ses propres limites.

Extrait d’Al Qamar de Marielle Chabal / « Irene »
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